Jour 4 – 5 : visite de Samarcande.

jour 4 : De Boukhara à Samarcande

Ce matin, nous quittons Boukhara pour Samarcande avec le train de 8h40. Nous avons réservé un taxi via notre hôtel (trajet pour la gare : 15 000s) mais il est également très facile de trouver un taxi sur la place, de nombreuses voitures attendent les clients. Il faut compter environ 25-30 minutes de trajet. Une fois sur place, il y a encore beaucoup de contrôles. Il faut bien penser à faire tamponner son billet au risque de ne pas pouvoir monter dans le train.

Nous arrivons à Samaracande à 11h50. Une fois encore, une foule de taxi (des Daewoo ou chevrolet) cherche à nous convaincre pour choisir leur voiture. Le taxi nous conduit à notre hôtel (Mixt Royal Palace) pour 15 000s (env. 5 kms). Il nous propose de nous faire visiter la ville en voiture durant une journée pour 15€ mais nous refusons. Pas besoin d’une voiture pour visiter cette ville. Il est tout à fait possible de tout faire à pied. Notre hôtel est très bien (propre, moderne, accueillant et relativement central).

JOUR 4 – 5 : VISITE DE SAMARCANDE

Contrairement à la ville ancienne de Boukhara, Samarcande est une grande ville moderne très étendue où d’imposants monuments historiques se détachent dont le Registan et la mosquée Bibi Khanoum.

PLAN DE LA VILLE

mausolée de Gour-r-amir

Timur s’était fait construire une crypte à Chakhrisabz et avait commandé ce mausolée en 1404 pour son petit-fils qui devait lui succéder. Mais, Timur serait mort au Kazakhstan en hiver 1405. Les cols étant bloqués par la neige, il fut enterré à Samarcande. Y repose Timur, 2 de ses fils et 2 de ses petits-fils dont Ulug Beg. Tarif : 12 000s / pers.

Ce mausolée est coiffé d’une coupole cannelée bleu azur dont l’intérieur est extraordinaire.

La nuit, ce mausolée est magnifiquement bien éclairé ce qui rend sa visite nocturne très sympathique. Autour, dans le parc environnant, les fontaines sont également éclairées et la plus grande bénéficie même d’un jeu de sons et de lumières.

A l’arrière du mausolée, vous trouverez également le mausolée Ak Saraï qui renferme de très belles mosaïques et fresques. Il était malheureusement fermé au moment de notre visite.

Un mur tout neuf (qui reprend le style historique de la ville) entoure le mausolée pour le séparer de la ville. L’idée étant de ne pas montrer aux touristes la réalité et de ne mettre en avant que les monuments. Nous ne sommes pas très à l’aise avec cela.

Dans le prolongement du parc, vous trouverez le mausolée Rukhabad, le plus ancien de la ville (1380).

registan

En remontant la route principale, nous arrivons au Régistan (18 000s / pers.). Il s’agit du monument le plus emblématique de la ville. Il se compose de 3 médersas couvertes de majoliques et de mosaïques bleu azur. Elles comptent parmi les plus anciennes médersas préservées au monde.

La médersa d’Ulug Beg

Il s’agit de la plus ancienne qui a été achevée en 1420 sous le règne d’Ulug Beg. Il y aurait enseigné les maths, la théologie, l’astronomie et la philosophie. Les 2 autres médersas sont une imitation commandée par l’émir Chaybanide Yalangtouch.

La médersa Chir Dor (des Lions)

Face à la médersa d’Ulug Beg, elle se caractérise par un portail décoré de félins rugissants. Ils sont censés représenter des lions mais nous avons plus l’impression de voir des tigres. Ils bravent l’interdiit islamique de dépeindre des créatures vivantes. Sa construction a duré 17 ans.

La médersa  Tilla Kari

Entre les deux, la médersa Tilla Kari (1660) comprend une jolie cour avec dans le fond une mosquée magnifiquement décorée et ornée d’or. Un bijou !

Mosquée Bibi Khanoum

En quittant le Registan, nous remontons une route piétonne (tashkent) très bien aménagée qui a des airs de Disneyland et qui manque d’authenticité en direction de la mosquée Bibi Khanoum (12 000s / pers.).

Elle est très imposante et impressionnante. Achevée peu avant la mort de Timur Lang, elle était alors l’une des plus grandes mosquées du monde musulman et atteignait les limites des techniques de construction de l’époque.

Face à ce monument, le mausolée de Bibi Khanoum du 14e s. La visite (10 000s / pers) n’a aucun intérêt. On y trouve que 4 tombes dans une cave.

A côté de la mosquée, vous trouverez également un bazar (Siob). En poursuivant sur cette route, nous arrivons devant la mosquée Khazrat-Khizr (10 000s / pers.) de 1854. La visite a également peu d’intérêt se limitant à un plafond peint de bois très bien décoré, à l’intérieur d’une mosquée récente et surtout le minaret. Il est possible de monter dedans afin de bénéficier d’une vue panoramique sur les environs. Compter 15 minutes de visite, pas plus.

Chah-i-zinde

En descendant la rue Shahizinda (longe l’Afrasiab), nous arrivons au site extraordinaire Chah-i-Zinde qui signifie « tombeau du Roi vivant ». Nous avons été émerveillés par ce lieu (8 000s / pers. Pas cher du tout par rapport à la visite de la mosquée Khazrat-Khizr par exemple).

Il s’agit d’une avenue de mausolées aux magnifiques mosaïques.

RESTAURANTS

Le 1er soir, nous avons dîner à proximité de notre hôtel (rue Amir Timur) où les tables sont en extérieur autour d’un grand bassin vide. Nous pensions aller au « Alt Stadt Laghman Centre » recommandé dans le guide mais il n’y a pas de nom sur la devanture. La carte n’est pas en anglais et un seul serveur comprend un peu notre demande. Nous sommes déçus par l’endroit car il n’y a pas grand chose à manger (quelques frites) et c’est très gras. Nous aurions dû prendre un poulet à partager comme le font les clients des tables autour de nous. Seul élément positif, le restaurant propose une bière maison (15 000s / pers le repas).

Le 2ème soir, nous nous rendons au Besh Chinor recommandé dans le guide. Avant de rejoindre le restaurant, nous longeons une route rapide. La façade n’est pas très avenante mais le serveur nous conduit dans une cour intérieure agréable. Il n’y a que des touristes qui ont suivis les recommandations du guide. Il n’y a pas de carte, le serveur nous présente directement les entrées ou les brochettes. Je privilégie le Laghman local, très bon pour un tarif dérisoire (6 000s le laghman).

LA CIRCULATION

Attention, le bonhomme vert ne reste pas très longtemps ce qui ne laisse pas beaucoup de temps pour traverser surtout qu’ils roulent vite et grillent souvent les feux.

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