Trek à cheval au lac Song-Köl : jour 2
Jour 12 : 2ème jour de trek à cheval au lac Song-Köl
Après le petit déjeuner (avec un bon riz au lait), nous repartons à cheval pour 3h de randonnée avec quelques courbatures. Nous nous baladons dans la montagne au milieu des rochers. Ça monte pas mal aujourd’hui.
Puis, progressivement, les montagnes laissent la place aux plaines avec vue sur le lac Song Köl. On rencontre une fois encore des chevaux, des veaux, des vaches… On se demande pourquoi ils sont venus jusqu’ici au milieu de rien. Le temps commence à se rafraîchir. Nous mettons nos bonnets, gants, polaires et imperméables.
Nous arrivons à un campement où nous allons prendre notre déjeuner (camp JamanEchki).
Dans chaque camp, nous retrouvons toujours un petit évier qui est accolé à l’une des yourtes. Il s’agit du seul point d’eau où nous pouvons nous laver les mains, le visage ou nous laver les dents (via notre bouteille d’eau minérale).
Dans cette yourte, la petite fille de 10 ans nous récite les chansons françaises qu’elle a apprises à l’école. Elle m’offre un bracelet de perles qu’elle a fait elle-même. Elle me demande d’écrire sur un carnet quelques mots et une chanson en français. Sur les autres pages, des touristes anglais y ont égaiement consigné quelques phrases. Trop mignon et trop attachante ! Son petit frère de 3 ans, quand à lui, est déjà très intéressé par mon i-phone.
Une fois encore, les toilettes sont isolés et semblent être au milieu de rien.
Le paysage est splendide. C’est ici que nous faisons notre 1er galop, une vraie sensation de liberté.
Nous repartons à cheval pour 2h de balade. Cette fois, il n’y a plus que des plaines. On y rencontre de nombreux troupeaux en liberté. C’est magique !
Le chemin semble être infini…
UNE POULE DANS LA YOURTE
Puis nous arrivons à notre dernier campement (Bata Aral yurt camp) au bord du lac Song Köl. En nous installant dans notre yourte, nous avons la surprise de découvrir une invitée : une poule. Elle cherchera à revenir dès que nous avons le dos tourné. A noter retour après une promenade, nous la retrouvons à nouveau mais cette fois, elle a pondu un œuf !
Pour réchauffer la yourte, cette dernière est parfois équipée d’un poêle avec un tuyau qui permet d’évacuer la fumée. Elles bénéficient également de temps en temps d’une ampoule électrique. Cette énergie provient d’une sorte de « générateur électrique » placé dans la yourte principale qui fonctionne à l’énergie solaire. Pour économiser l’énergie, la lumière n’est allumée qu’en fin de journée lorsqu’il commence à faire nuit et est coupée tôt vers 22h.
DES ANIMAUX PARTOUT
Il y a plein d’animaux dans ce camp de yourte (chiens, des vaches, des pintades, des chevaux….). Il est beaucoup plus important que les précédents camps. On compte ici pas moins d’une vingtaine de yourtes alors qu’avant, nous n’avions pas plus de 3 yourtes par camp.
LAC SONG KÖL AGITE
Il y a 2 jours, les français que nous avions rencontrés à la guesthouse de Kochkor avaient pu se baigner dans le lac Song Köl (même si l’eau était un peu fraîche). Pour nous, ce sera impossible. L’air est froid et surtout l’eau est glacée et très agitée.
UN TEMPS MENAÇANT
Le temps change très rapidement ici et devient de plus en plus orageux. Les nuages sont de menaçants mais rend le paysage impressionnant.
Notre guide vient nous chercher dans notre yourte pour nous prévenir qu’il y a un magnifique arc en ciel. C’est vraiment très beau !
oulak-tartych
Les guides et nomades des environs nous proposent une démonstration de leur jeu :l’oulak-tartych. Il s’agit d’un sport très ancien né dans les armées persanes qui servait d’entraînement à la cavalerie d’élite.
Le principe consiste à se disputer la dépouille d’un mouton décapité. Le vainqueur de la mêlée doit ensuite effectuer un parcours déterminé par des poteaux avant de revenir au centre de la piste et de jeter la carcasse dans un cercle tracé au sol représentant le cercle de justice. Durant cette chevauchée, les adversaires tentent de s’emparer du butin et tous les coups sont permis. Le jeu est relativement violent notamment pour les chevaux. Ils usent de la cravache à tout va et poussent les chevaux les uns dans les autres sans ménagement.