Trek à cheval au lac Song-Köl : jour 1
Jour 11 : 1er jour de trek à cheval dans les environs de Kochkor (lac Song-Köl)
PROGRAMME DU TREK
Pendant 3 jours, nous allons effectuer un trek à cheval. Pour cela, nous allons partir du CBT de Kochkor pour rejoindre en voiture Kyzart pass. Nous irons ensuite à cheval jusqu’au camp Kilemche où nous passerons la nuit. Le lendemain, nous avancerons à cheval jusqu’au camp JamanEchki où nous déjeunerons. Nous rejoindrons ensuite le camp Bata Aral où nous passerons notre dernière nuit et d’où, le lendemain, notre taxi viendra nous chercher pour nous reconduire au CBT de Kochkor.
JOUR 1 : de Kochkor au camp Kilemche
Nous rejoignons le CBT Kochkor pour y laisser nos gros sacs de voyage et ne garder qu’un petit sac pour ne pas trop charger les chevaux. Après 1h30 de route et une crevaison, nous arrivons au 1er camp de yourte où nous récupérons nos chevaux.
Après la dégustation de la traditionnelle tasse de thé, nous partons à cheval pour 3h de balade. Nous avons l’impression d’être au milieu des volcans d’Auvergne. Le paysage est relativement montagneux.
Nous sommes seuls (pas en groupe) accompagnés par un jeune guide de 21 ans qui parle très bien l’anglais et qui est très sympathique. Il parle également le Russe (pays proche culturellement et historiquement du Kirghizistan) et le turque (langues proches de sa langue natale). Il nous apprend quelques mots en Kirghiz comme « je m’appelle Virginie » qui donne « Menin atym Virginie » (Менин атым). « Et vous? » => « Céni Kitché (littéralement).
En guise de rênes, j’ai une corde relativement rêche. Nos étriers sont relativement bien réglés mais ici, ils montent très courts comme des jockeys. La monte est complètement différente de la France. Les chevaux répondent au « tcheu tcheu » pour avancer et à la cravache. Les coups de talons ne servent à rien. Les chevaux sont calmes et la balade est également adaptée au débutants. Les chevaux ne sont pas si petits comme nous pouvions l’imaginer (contrairement à la Mongolie). Il s’agit de mâle, les femelles étant toutes dans les pâturages avec leurs petits.
Nous faisons une pause pour le déjeuner au bord d’une rivière. Les chevaux sont laissés en liberté. En revanche, ils attachent à l’aide d’une corde les deux antérieurs afin qu’ils ne puissent pas partir trop loin.
Nous repartons pour 2h de balade. Il fait très chaud.
Nous rencontrons de nombreux troupeaux de chevaux ou de vaches en liberté. Nous sommes étonnés car le paysage est relativement montagneux.
Nous croisons quelques camps de yourte perdu au milieu de la montagne. Un peu plus loin, une cabane. Ce sont les toilettes.
Nos chevaux commencent à être fatigués. Nous arrivons à notre 1er camp (Kilemche) où nous allons passer la nuit. Ils sont attachés ensemble à proximité du camp. Le camp se limite à 3 yourtes : celle de la famille où nous prenons nos repas, la nôtre et celle d’un autre couple (des Américains).
Le paysage qui nous entoure est magnifique et montagneux.
Il y a des troupeaux de moutons qui se caractérisent par un fessier très rebondi.
Pour garder leur camp, les nomades ont souvent un chien. Ici, il y a un bébé chien trop mignon. Pour rigoler, nous disons en quittant le camp que nous aimerions bien l’acheter le chien. Tout naturellement, ils nous proposent 3 000s (environ 50€). Si cela n’était pas aussi compliqué avec les douanes et la sécurité sanitaire, nous nous aurions bien laissé tenter.
Un jeune garçon à cheval rejoint notre camp quelques instants. Il faut uniquement l’aller-retour avec la vallée pour apporter quelques provisions C’est en quelque sorte un messager ou un « livreur ». C’est fou de voir qu’ils montent à cheval si jeune et surtout qu’ils les laissent partir dans les montagnes sans surveillance. Nous sommes loin des standards européens.
Le soir, nous mettons une polaire mais il ne fait pas trop froid. Nous assistons au coucher du soleil. Après le dîner, le guide souhaite partager un verre de vodka. Puis nous rentrons dans notre yourte. A 22h, extinction des feux! De toute façon, on y voit plus rien.