Gran via, Puerta del Sol et de Alcala
Jour 1 (Suite) : nous poursuivons avec la visite la Piaza del puerta del Sol, Gran Via jusqu’à la Puerta de Alcalà
Nous quittons la plaza Mayor en direction de la plaza de la puerta del sol.
Piaza del Sol
La Plaza de la Puerta del Sol n’est pas très agréable à visiter car, située au centre de Madrid, elle concentre énormément de monde.
De forme semi-circulaire, elle est le point de départ des différentes routes radiales nationales. Autrement dit, la distance des routes d’Espagne est mesurée à partir de ce lieu car elle est également le centre de l’espagne. Une plaque du Kilomètre Zéro symbolise cet emplacement. Les 1ers édifices érigés à cet endroit datent du 16e siècle. Elle fut le siège de nombreux événements historiques comme la proclamation du roi Ferdinand VII en 1812.
Pour l’anecdote, le soir du 31 décembre, une foule de Madrilènes se donne rdv à cet endroit. Ils apportent 12 grains de raisin qu’ils mangent pour que l’année nouvelle soit prospère aux 12 coups de minuit sonnés par la célèbre horloge de la Casa de Correos, siège de la Communauté de Madrid.
On trouve sur cette place la statue équestre de Charles III de 19m de haut et la célèbre figure de l’ours et de l’arbousier (1967) qui sont les 2 armes de la ville (« El Oso y el Madroño »).
On retrouve également sur les hauteurs d’un immeuble une enseigne lumineuse « Tio Pepe », mi-bouteille de vin de Jerez, mi-Andalou avec une guitare. En place depuis les années 50, sa désinstallation en 2011 avait suscité une indignation de la population. Suite à une pétition, il a été à nouveau hissé sur le toit d’un autre immeuble de la place.
Pour les gourmands, vous pourrez vous arrêter à la Mallorquina, une pâtisserie-salon de thé qui propose depuis 1894 ses douceurs dont son pain perdu (torrijas).
CALLE Gran Via
De là, les petites rues comme calle Carmen mènent à la calle Gran Via, le cœur commerçant de Madrid. Elle réunit des hôtels, des magasins, des théâtre et surtout de très beaux immeubles du début du 20e s. Elle fut le résultat de la transformation de la ville marquée par la disparition des quartiers pauvres au profit d’espaces résidentiels pour la classe moyenne grandissante. Cette rue fut transformée par tronçons successifs de 1908 à 1929.
Au milieu de cette rue, un édifice ressemble étrangement à un immeuble New-yorkais : la fondation téléphonique (fundacion telefonica). Cela s’explique car il a été construit par l’Américain Louis S. Weeks . A l’intérieur, on peut y voir des murs peints, du marbre et du fer forgé.
A l’extrémité de cette rue, on retrouve l’edificio Grassy et le Métropolis. L’édificio Grassy est un immeuble surmonté d’un kiosque à colonnades. Au rez-de-chaussée, on y trouve une bijouterie de renom (d’où la présence de cette publicité « Rolex »).
A quelques mètres du Grassy, on retrouve le métropolis. Le dôme est surmonté par une statue allégorique en bronze du phénix, symbole de la compagnie. Au moment de la vente de l’immeuble, les propriétaires décident de conserver la statue et de l’installer ailleurs. Elle sera remplacée par une autre statue qui représente la victoire aillée.
La nuit, ces bâtiments prennent une autre dimension.
Puerta de Alcalà
De la Gran Via, nous nous dirigeons vers la Plaza de Cibeles. Nous passons devant l’Iglésia de San José avec sa façade toute rouge.
Nous arrivons devant la Puerta de Cibeles. Ce dernier fut construit en 1904. Il s’agit de l’ancien siège des Postes et Télégraphes et ancien hôtel de ville. Il s’agit désormais du CentreoCentro, un centre culturel gratuit. Il dispose de 8 étages dans un style art nouveau. Son mirador offre un magnifique panorama de la ville (2€).
En poursuivant sur l’avenue, nous arrivons à la Puerta de Alcala. Elle a été réalisée par Sabatini entre 1769 et 1778. Il s’agit du 1er arc de triomphe construit en Europe depuis la chute de l’empire romain ce qui en fait le précurseur de l’art de triomphe Parisien.
Si vous le souhaitez, vous pouvez remonter jusqu’à la Plaza de Colon. On y trouve une imposante tour (tour Colon) de 116m de haut qui date des années 70 et au centre, une statue de 1885 représentant Christophe Colomb debout sur un pylône et se dirigeant vers les Caraïbes. A quelques mètres de là, on peut se balader dans un vaste espace qui fait un peu vide avec ses oliviers et d’imposantes statues : Jardines del Descubrimiento.